la Drôme Provençale
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

la Drôme Provençale

un forum rempli d'amitiés et de poésies..
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 la forêt de Brocéliande en Bretagne

Aller en bas 
AuteurMessage
provence administrateur
Admin
provence administrateur


Messages : 146
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 83
Localisation : nyons en provence

la forêt de Brocéliande en Bretagne Empty
MessageSujet: la forêt de Brocéliande en Bretagne   la forêt de Brocéliande en Bretagne Icon_minitime1Ven 2 Mai - 18:08




La forêt de Brocéliande : un site de légendes

La forêt de Brocéliande, connue comme un lieu féerique et un cadre d’événements surnaturels dans la légende arthurienne, se trouve en Bretagne à une trentaine de kilomètres de Rennes. Cette forêt légendaire mêlant des paysages de landes, de bois et d’étangs, vous entraîne à la découverte d'un imaginaire fantastique.


Brocéliande et la légende arthurienne

La forêt de Brocéliande est un site magique qui entraîne le promeneur sur les traces de la plus belle des légendes médiévales : la légende arthurienne.
Dans les récits consacrés au roi Arthur les personnages de Merlin, Morgane et Viviane voyagent en effet entre les deux Bretagne et franchissent la mer pour vivre des aventures en Brocéliande.

Durant tout le Moyen Age, une longue tradition littéraire a fait de Brocéliande le cadre privilégié d’aventures et d’événements surnaturels.
Cette forêt apparaît dans les grandes suites romanesques de la Table Ronde (dans le Chevalier au Lion de Chrétien de Troyes, par exemple) et dans d’autres romans courtois ou moraux.



Où se trouve Brocéliande ?

La forêt de Brocéliande porte aujourd’hui le nom de forêt de Paimpont et se trouve en Bretagne dans le Département de l'Ille-et-Vilaine.

Les 7000 hectares de bois qui entourent actuellement la commune de Paimpont sont les vestiges d'une futaie plus dense et beaucoup plus étendue où la tradition situe maints épisodes des romans de la Table Ronde et de la légende arthurienne.

Cette forêt appelée Brécilien au XIIe siècle est désignée en Breton sous le nom de Brec'helean.
Des fouilles archéologiques ont permis d’y découvrir plus d’une cinquantaine de tertres funéraires, de menhirs et d’alignements, érigés du Néolithique à l’âge du Bronze.

La légende du Val sans Retour

Le site le plus célèbre de la forêt de Brocéliande est le Val sans Retour : selon la légende, c’est dans cette succession de vallées resserrées que la fée Morgane enfermait les amants infidèles.
Sous l’effet de ses enchantements, les jeunes chevaliers perdaient le sens de la réalité et erraient en ces lieux sans espoir de retour.

Les sortilèges créés par la fée Morgane pour empêcher les amants infidèles de partir ont été déjoués par Lancelot du Lac qui resta fidèle à son amour pour la reine Guenièvre.

Ce lieu légendaire se trouve près du Miroir aux fées, un lac dans lequel les fées pouvaient lire l'avenir en y jetant un grain de blé.

Brocéliande et la légende de Merlin

Le souvenir de Merlin l'enchanteur est partout présent en Brocéliande. Sur la crête du Val sans Retour, une formation de schistes présente une curieuse anfractuosité, surnommée le siège de Merlin. On raconte que Merlin aimait à s’y reposer le soir venu.

Au nord de la forêt de Brocéliande se trouve aussi le tombeau de Merlin, un monument dont il ne reste aujourd'hui que deux dalles de schiste rouge, perpendiculaires, adossées à un vieux houx.
De nombreux visiteurs vouent un culte à ce monument en y déposant des mots adressés à Merlin, des fleurs ou des cadeaux.

Mais peut-être Merlin est-il ailleurs, prisonnier, car selon la légende Viviane l’aurait enfermé dans une prison invisible faite d’air. Et on raconte que les nuits de grands vents, la plainte de Merlin retentit au plus profond du Val sans Retour…
Revenir en haut Aller en bas
https://oliviers.forumactif.org
provence administrateur
Admin
provence administrateur


Messages : 146
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 83
Localisation : nyons en provence

la forêt de Brocéliande en Bretagne Empty
MessageSujet: la combustion humaine............   la forêt de Brocéliande en Bretagne Icon_minitime1Ven 2 Mai - 18:09

la forêt de Brocéliande en Bretagne 3z68pad



la combustion humaine spontanée (fait réel il y en a 250 dans le monde )




La combustion spontanée :


La combustion humaine spontanée, ou autocombustion, me paraît comme l'un des phénomènes les plus étranges, ou du moins actuellement le plus difficilement explicable. Ce phénomène rare n'est cependant pas dépourvu de documents et d'enquêtes policières, puisqu'il s'en suit généralement la mort d'une personne.

En comparant les cas, plusieurs points communs se regroupent.

Concernant les victimes, il s'agit généralement de personnes âgées vivant seul, ou encore de personnes plus jeunes voulant se suicider. Les corps sont retrouvés dans une position naturelle, sans tentative de fuite ou d'appel à l'aide.

Concernant le phénomène en lui-même, le corps de la victime est réduit à l'état de cendres, mis à part souvent les extrémités, comme les bras ou les jambes, qui restent intacts. Lors des incendies "normaux" meurtriers, y subsistent les os, ainsi que certains organes internes des victimes. Ici, même les os sont réduits à l'état de cendre, ce qui suppose une chaleur très importante et régulière, de l'ordre de 1.650°C ! A titre de comparaison, une voiture en flamme n'atteint "que" 700°, et il faut 1.100°C pour faire fondre du verre !



Concernant le lieu, le dégagement d'une telle chaleur aurait dû tout brûler de l'environnement de la victime. Cependant, les vêtements, le lit sur lequel peut se trouver cette victime sont souvent intacts, tout comme des journaux posés juste à côté, alors que des bougies ont été fondues, ainsi que l'installation électrique ! D'une manière générale, le lieu est retrouvé intact, et recouvert de suie, ce qui suppose une combustion lente.



Concernant les hypothèses explicatives, ces phénomènes ont souvent été rapprochés à un châtiment divin, du fait justement d'une absence d'explications cohérentes.

Mais certaines recherches effectuées tendent à montrer qu'il s'agirait d'un regroupement de différents facteurs. Mais il ne s'agit vraiment que d'une hypothèse qui reste à être vérifiée.

Il semblerait donc que ces individus, victimes d'autocombustion, soient affaiblies physiquement, à cause de leur âge ou de maladies. A cela s'ajouterait une autre faiblesse, psychologique cette fois, caractérisée par la dépression, la solitude, voir des tendances suicidaires.

A ces éléments psychosomatiques a été constaté un autre facteur récurrent, géomagnétique, observé par des physiciens : une intensité particulièrement importante du champ magnétique. Le champ magnétique de la terre change constamment, et il y aurait une corrélation entre les cas de combustion spontanée et les pics du champ magnétique terrestre.

L'association de l'état psychosomatique de la victime et du champ magnétique élevé de la terre seraient propices au déclenchement de ce phénomène encore inconnu qu'est la combustion humaine spontanée.

Mais tout reste à faire pour que ce mystère de la physique soit expliqué.
Revenir en haut Aller en bas
https://oliviers.forumactif.org
provence administrateur
Admin
provence administrateur


Messages : 146
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 83
Localisation : nyons en provence

la forêt de Brocéliande en Bretagne Empty
MessageSujet: contes des paysans et pêcheurs   la forêt de Brocéliande en Bretagne Icon_minitime1Ven 2 Mai - 18:38

la forêt de Brocéliande en Bretagne 10112107120695584



Un soir à la nuit tombante, un pêcheur de Saint-Jacut revenait des pêcheries, où il était resté le dernier, et, son panier sous le bras, il longeait les rochers qui sont au bas des falaises pour arriver au sentier qui conduisait au village : il marchait pieds nus sur le sable mouillé qui étouffait le bruit de ses pas, lorsqu'au détour d'une petite hanse il apperçut dans une grotte plusieurs fées qu'il reconnut de suite pour telles à leur costume ;


elle causaient entre elles en gesticulant avec vivacité, mais il n'entendait pas ce qu'elles disaient ; il les vit se frotter les yeux avec une sorte de pommade, et aussitôt elles changèrent de forme et s'éloignèrent dans la grotte, semblables à des femmes ordinaires.

Lorsque le pêcheur les avait vues se disposer à quitter leur retraite, il s'était caché avec soin derrière un gros rocher, et elles passèrent tout près de lui, sans se douter qu'elles avaient été observées.

Quand il pensa qu'elles étaient loin, il cessa de se cacher et alla tout droit à la grotte.
Il avait bien un peu de frayeur, car l'endroit passait pour hanté ; mais la curiosité l'emporta sur la peur.
Il vit, sur la paroi d'un rocher qui formait une des murailles de la caverne, un reste de la pommade dont elles s'étaient frotté les yeux et le corps.
Il en prit un peu au bout de son doigt, et s'en mit tout autour de l'oeil gauche, pour voir s'il pourrait, par ce moyen, acquérir la science des fées et découvrir des trésors cachés.
Quelques jours après, une chercheuse de pain vint dans le village où elle demandait la charité de porte en porte : elle paraissait semblable aux femmes déguenillées et malpropres dont le métier est de mendier.

Mais le pêcheur la reconnut aussitôt pour l'une des fées qu'il avait vues changer de forme dans la grotte ; il remarqua qu'elle jetait des sorts sur certaines maisons, et qu'elle regardait avec soin dans l'interieur des habitations, comme si elle avait voulu voir s'il n'y avait pas quelquechose à dérober.

Quand il sortait au large avec son bateau, il voyait les dames de la mer nager autour de lui, et les reconnaissait parmi les poissons auxquels elles ressemblaient par la forme. Les autres marins ne les apercevait pas ;
mais lui savait se garantir des tours qu'elles jouent aux pêcheurs dont elles se font un malin plaisir d'embrouiller les lignes, de manger l'amorce sans se laisser prendre, ou d'emmêler les unes dans les autres les amarres des barques, sources de disputes violentes et de querelles entre pêcheurs.

Quelques temps après, il alla à la foire de Ploubalay, où il vit plusieurs fées, qu'il reconnut aussitôt malgré leurs déguisements variés : les unes étaient somnanbules et disaient la bonne aventure ; d'autres montraient des curiosités ou tenaientdes jeux de hasard où les gens de campagne se laissaient prendre comme des oiseaux à la glu.

il se garda bien d'imiter ses compagnons et de jouer ; mais il pouvait s'apercevoir que les fées étaient inquiètes, sentant vaguement que quelqu'un les reconnaissait et les devinait.

Aussi elles faisaient plusieurs choses de travers : il s'en réjouissait, et souriait en se promenant parmi la foule. En passant près d'une baraque où plusieurs fées paradaient sur l'estrade, il vit que lui aussi avait été aperçu et deviné, et qu'elles le regardaient d'un air irrité.

Il voulut s'éloigner ; mais, rapide comme une flèche, l'une des fées lui creva, avec la baguette qu'elle tenait à la main, l'oeil que la pommade avait rendu clairvoyant...


Issu des Contes des paysans et des pêcheurs, P. Sebillot, Charpentier, 1881
Revenir en haut Aller en bas
https://oliviers.forumactif.org
provence administrateur
Admin
provence administrateur


Messages : 146
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 83
Localisation : nyons en provence

la forêt de Brocéliande en Bretagne Empty
MessageSujet: petit conte Norvégien   la forêt de Brocéliande en Bretagne Icon_minitime1Ven 2 Mai - 19:27

D'après un conte norvégien

Un couple de paysans habitait dans une petite ferme isolée au milieu des montagnes.Un jour, un violent orage abîma la toiture de leur petit ferme. Pour pouvoir la réparer, ils décidèrent d'un commun accord de vendre leur unique âne. Dès le lendemain matin, le paysan se mit en route avec sa bête.

A mi-chemin, il fut rejoint par un homme qui se rendait, tout comme lui, au marché pour y vendre son cheval. L'étranger lui proposa d'échanger sa monture contre l'âne. -Pourquoi pas ? se dit le paysan. Un cheval rend de grands services. Je pourrai grâce à lui labourer mon champ et gagner de quoi réparer le toit de la ferme. Sur cette réflexion, il troqua son âne contre le cheval et reprit le chemin de sa maison.

Au bout d'un moment, ayant vu l'animal trévucher à plusieurs reprises, il se rendit compte que le cheval était aveugle.
-Pauvre bête, dit-il en la caressant doucement, comme il doit être pénible d'avancer ainsi sur cette route rocailleuse sans y voir. Il se dirigea sur le bord du chemin pour qu'il puisse brouter et s'assit pour réfléchir à ce qu'il convenait de faire.

Bientôt un homme s'approcha, traînant une vache derrière lui : -Voilà une bien belle bête, dit-il au paysan, en regardant le cheval.
-Oui, lui répondit celui-çi, mais l'animal est aveugle.
-J'ai justement besoin d'un cheval pour des travaux faciles, continua l'homme, celui-ci fera bien l'affaire. Je vous l'échangerais volontiers contre ma vache.

L'affaire fut conclue et le paysan reprit sa route. Mais un peu plus loin, trouvant que la vache avançait bien lentement, il l'examina attentivement. Il se rendit compte que la bête avait une patte arrière plus courte que les autres.Un homme s'approcha tenant une chèvre dans ses bras. Il demanda au paysan pourquoi il avait l'air soucieux.
-Tout à l'heure, lui raconta celui-ci, j'ai acquis cette vache et je découvre maintenant qu'elle est boiteuse. Le chemin pour rentrer chez moi est encore long, la pauvre bête souffrira à tant marcher.
-J'ai depuis longtemps besoin d'une vache, lui dit l'inconnu, prenez ma chèvre à la place. Voici les premières maisons de mon village, je ne l'emmène pas loin. Le paysan accepta et reprit sa route, la petite chèvre dans les bras.

Ayant marché un moment, le paysan fatigué posa la chévre sur le chemin. Mais celle çi, frissonnante, avait à peine la force de se tenir debout.
-Pauvre petite chèvre, s'exclama la paysan, mais tu es malade !
Apercevant une ferme au loin, il s'y rendit pour cherche de l'aide. La fermière examina l'animal.
-Je sais de quelle maladie elle souffre, lui dit-elle, je peux la guérir, mais il faut me la laisser quelques jours.
-Ma maison est encore loin, lui répondit le paysan, je ne pourrai pas attendre, ni revenir.
-Dans ce cas, lui dit la fermière, prenez ce coq à la place. Je garderai la chèvre.

C'était l'après-midi, le soleil brillait haut dans le ciel. Le paysan sentait la faim le tenailler, mais il n'avait pas d'argent sur lui.
Au village suivant, il vendit le coq pour un pièce d'argent et s'offrit un copieux repas. Savourant à l'avance le festin qu'il allait faire, le paysan s'installa à l'ombre d'un arbre. Alors qu'il s'apprêtait à manger , il sursauta en entendant une voix derrière lui :
-Pitiè, brave homme. Je n'ai presque rien mangé depuis plusieurs jours, et je ne sais même pas si je mangerai demain.
Le paysan se retourna et vit un vieux mendiant appuyé contre l'arbre.
Sans hésiter, il fit asseoir le vieil homme et posa l'assiette pleine devant lui. Il regarda avec bonheur l'homme se rassassier puis reprit, le coeur léger, le chemin de sa maison..
Sa femme l'attendait sur le pas de la porte. Après l'avoir embrassée tendrement, il lui fit le récit de sa journée..

-Tu n'aurais pas pu mieux faire, lui répondit son épouse en l'embrassant. Je suis si heureuse d'avoir épousé un homme tel que toi ! Viens maintenant, que je te serve quelque chose à manger.
Tu dois avoir très faim.

Le lendemain matin, l'homme se leva tôt pour se mettre à l'ouvrage. En ouvrant la porte de sa maison, quelle ne fut pas sa surprise en voyant un bel âne, un cheval qui n'était pas aveugle, une vache qui n'était pas infirme, une petite chèvre en bonne santé et un coq magnifique !
Au milieu de la cour, les rayons du soleil levant faisaient miroiter une pièce d'argent. Il appela sa femme qui sourit en voyant ce spectacle.
Elle demanda en se blotissant contre lui : --Mais dis-moi, qui était donc ce mendiant à qui tu as donné ton repas ?
Revenir en haut Aller en bas
https://oliviers.forumactif.org
provence administrateur
Admin
provence administrateur


Messages : 146
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 83
Localisation : nyons en provence

la forêt de Brocéliande en Bretagne Empty
MessageSujet: belles légendes   la forêt de Brocéliande en Bretagne Icon_minitime1Lun 5 Mai - 8:00

la forêt de Brocéliande en Bretagne Eros5-10_imagesia-com_cos2_large

EROS OU CUPIDON

chez les Romains est considéré comme un dieu créateur
et l'un des éléments primordiaux du monde.
Il serait le premier dieu, né de l'œuf primordial,
sans lui aucun des autres dieux ne seraient nés.
Depuis le VI ième siècle avant notre ère, il est d'abord le dieu de la passion;
à ce titre, il a inspiré presque tous les poètes et les artistes.
Plus tard, on s'accorda à voir en lui le fils d'Aphrodite et d'Hermès (ou d'Arès).

Il était l'objet d'un culte particulier à Thespies,
où l'on célébrait en son honneur tous les quatre ans, des Erotidia.

C'était un garçon turbulent qui n'avait aucune considération pour son âge
ni pour la situation.
Dès sa naissance, Jupiter voulut obliger Vénus à s'en défaire.
Elle le cacha dans les bois où il apprit manier l'arc.
Il en fit un de frêne avec des flèches en cyprès.
Il échangea son arc et son carquois contre d'autres en or.

Redoutées de tous, ses flèches déclenchent le sentiment amoureux
et touchent en plein cœur.
Cupidon est souvent représenté sous forme d’un enfant
(appelé parfois Amour).
Il volait avec des ailes d'or et tirait ses flèches au hasard.
On l'associa aussi à Psyché, et l'on donna peu à peu à ce mythe une signification symbolique.

Eros a été fréquemment représenté sur des monuments de tout genre.
Antéros était un compagnon d'Eros qui le faisait grandir
quand il était à ses côtés et redevenir un enfant quand il était loin.

Si EROS a donné en français l'érotisme,
en grec ancien, éros signifie amour, dans son sens général.
En grec (ancien et moderne), est érotique ce qui concerne l'amour
et non seulement l'amour sexuel :
une lettre érotique, c'est une lettre d'amour
et des chansons érotiques, ce sont des chansons d'amour !
Eros, c'est donc bel et bien le dieu de l'amour et non le dieu du sexe...

Cupidon est toujours accompagné de son arc, son carquois et ses flèches :
arcus et pharetra et sagittae.
Il tire sur celui qu'il veut rendre fou.. d'amour !

Cupidon vient du latin cupido,-inis, terme poétique désignant le désir, l'envie.
Cupidon, c'est le désir amoureux personnifié. Ce mot vient de :
cupere : désirer, d'où :
cupidus : désireux, passionné
cupiditas : désir, envie.
=====



la forêt de Brocéliande en Bretagne The-bi10_imagesia-com_cos4_large


The Birth of Venus - William-Adolphe Bouguereau - (1879)

Aphrodite est une divinité de l'Olympe.
la déesse grecque de la fécondité., de l'amour, des plaisirs et de la beauté.
Elle a pour équivalent Vénus dans la mythologie romaine.
On peut distinguer deux conceptions différentes d'Aphrodite :
celle du plaisir de la chair, plus « terrienne » en quelque sorte,
et celle de l'amour spirituel, pure et chaste dans sa beauté.

Aphrodite possède le pouvoir de faire naître les passions
quelqu'en soit les conséquences.

Les Heures (divinités mineures) apprennent à Aphrodite l'art du charme
et de la séduction sur l'île de Chypre.
C'est de cette ile qu'Aphrodite tirera son surnom : Cypris, la Chypriote).
Après son éducation elle est emmenée sur l'Olympe.

Les dieux masculins de l'Olympe sont séduits par les charme d'Aphrodite.

Zeus lui donne Héphaïstos comme époux,
ce dernier n'est pas le plus beau des dieux et Aphrodite n'est pas heureuse
et se réfugie dans les bras de Arès, le dieu de la guerre.

Héphaïstos apprend cette liaison par Hélios (dieu du soleil) et les surprend.
Il les emprisonne dans un filet et expose ainsi les amants aux yeux de tous.

Aphrodite, après sa libération et cette humiliation, retourne à Chypre.
Cet évènement ne la trouble pas très longtemps.
Elle prend de nouveaux amants (dieux ou hommes).

De sa liaison avec Arès naitra Harmonie, Deimos, Phobos et Eros.
De sa liaison avec Hermes (dieu messagé) naitra Hermaphodite,
avec Poseidon elle aura Rhodé et Herophilos.

Aphrodite provoquera de nombreux trouble parmi les dieux et les hommes,
elle sera entre autre à l'origine de la guerre de Troie
===============

la forêt de Brocéliande en Bretagne Venus-10_imagesia-com_cos6_large

Venus de Boticelli

Est la déesse de l'amour, de la seduction et de la beauté dans la mythologie romaine.
Elle est équivalente à la grecque Aphrodite et à l'étrusque Turan.
Elle semble dériver de la déesse appelée Inanna chez les Sumériens,
Ishtar chez les Akkadiens et Babyloniens,
Astarté ou Athtart à Ougarit, Shaushka ou Shaushga chez les Hourrites,
et Ashtart en langue punico-phénicienne.

Les autres figures pouvant correspondre à Vénus sont :
Tlahuizcalpantecuhtli dans la mythologie aztèque,
Kukulcan dans la mythologie maya et Freyja dans la mythologie nordique.

Elle est la déesse de la beauté, est la mère de Eros, dieu de l'amour, et d 'Enée.
C'est la femme de Vulcain ( dieu de la métalurgie, dieu forgeron ... ) ,
mais elle le trompe avec son frère, Mars, ( dieu de la guerre.)

Assimilée à l'Aphrodite grecque à partir du IIe siècle av. J.-C.,
elle était célébrée sous de multiples formes dans la Rome impériale.
Revenir en haut Aller en bas
https://oliviers.forumactif.org
provence administrateur
Admin
provence administrateur


Messages : 146
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 83
Localisation : nyons en provence

la forêt de Brocéliande en Bretagne Empty
MessageSujet: légendes Bretonnes   la forêt de Brocéliande en Bretagne Icon_minitime1Lun 5 Mai - 8:42

la forêt de Brocéliande en Bretagne 120921071948316751


la forêt de Brocéliande en Bretagne 120921071655683112


de toutes les régions de France, il en existe une où les légendes multiples et variées perdurent et ce, depuis la nuit des temps.... Cette chère et splendide Bretagne. N'allez surtout pas croire que les bretons soient des gens arriérés vivant repliés sous leurs superstitions. Pour ceux qui aiment la réalité des faits, les côtes bretonnes sont le premier site touristique de tout le littoral français, c'est ce qui fait ce charme indéfinissable alliant la réminiscence des temps anciens et le plus parfait modernisme. C'est donc de cette province que j'aime tant, que je vous livre quelques secrets.... Afin de vous la faire apprécier à sa juste valeur, en précisant toutefois qu'il n'y a aucun chauvinisme dans mes propos, je ne suis pas bretonne mais parisienne ....Par contre, je dédie cette page à deux personnes que j'aime infiniment : mes amis Pierrette et André.


' Ankou - Anken est chagrin, Ankoun est oubli

L'Ankou sur son char

comme les anciens celtes, les bretons ne craignent pas la mort qui est un commencement. Ce qu'ils craignent par dessus tout c'est l'Ankou son serviteur. La fréquentation de la mort et des âmes des trépassés "an Anaon" , fait partie de  la vie de tous les jours pour les bretons qui la représentent sur leurs nombreux ossuaires. Autrefois, pour Noël et surtout la Toussaint, il n'était pas rare de garder quelques crêpes ou un bon feu pour ces âmes de l'autre monde. Les marins connaissant plus que d'autres le prix de la vie et le pouvoir de l'océan vivent constamment avec la mort en arrière plan de leur existence.

l' Ankou est l'ouvrier de la mort "Oberour a maro",  il est représenté soit par un homme grand et maigre aux cheveux longs et blancs recouverts d'un feutre noir à larges bords, sous lequel brillent ses yeux en forme de chandelles.  Soit par un squelette vêtu d'un linceul et armé d'une faux tenue à l'envers, l'Ankou ne fauche pas ses victimes, il lance sa faux aiguisée avec un os humain pour frapper. Avouez que peu d'entre nous aimerait le rencontrer. Il circule uniquement la nuit, debout sur un chariot aux essieux grinçants, faisant pivoter sa tête sur 360 degrés afin que nul ne lui échappe. Malheur à celui-ci qui croise son chemin, c'est que l'Ankou l'a voulu et vient le chercher. Le convoi funèbre et impressionnant à souhait est le "karrig an Ankou" char de l'Ankou (ou "karriguel an Ankou" brouette de l'Ankou), mais parfois  les gens du littoral parlent de  "Bag nez" bateau de nuit (?). Entendre grincer l'attelage du "karrig an Ankou" signifie l'annonce prochaine de la mort d'un proche. L'odeur de bougie, lle chant du coq et les bruits de clochettes la nuit sont autant de signes annonciateurs.

L'Ankou                                       L'Ankou



la coutume veut que dans chaque paroisse, le dernier mort de l'année devienne l'Ankou pour un an. Lorsque les morts dépassent les naissances, les gens ont pris l'habitude de dire : "War ma fé, heman zo eun Anko drouk", "Par ma foi, celui-ci est un Ankou méchant".

Les monts d'Arée : porte du domaine de l'Ankou

le terrible Ankou nous met constamment en garde contre l'oubli de notre fin prochaine. Par de petites phrases sympathiques telles que "je vous tue tous" ou "souviens-toi homme que tu es poussière" gravées sur les différents ossuaires, cette implacable entité nous souhaite de doux rêves .... Si vous le voyez, fuyez avant qu'il ne vous aperçoive et surtout ne lui parlez pas.

mais ne laissez pas la peur vous envahir, l'Ankou par son seul nom  nous rappelle aussi au souvenir des défunts, et il n'a sûrement pas tort, l'oubli de nos morts les tuent une seconde fois.






================================

Les changements de la vie

Quand la vie dans la vie prend sa place

La vie, quand on a dix ans, on n'y pense pas, on la vit. Rêve, insouciance et instant présent.
Le passé n'est pas assez loin pour y penser, l'avenir est encore trop l'avenir pour y réfléchir.

À vingt ans, la vie nous a déjà blessés, mais à cet âge les blessures guérissent vite.
Du moins le pense-t-on...Toute la vie adulte est devant nous et tous les espoirs nous sont permis.

Quarante ans, c'est le mitan de la vie, l'âge des questionnements, des remises en questions. C'est l'âge des carrefours nouveaux. L'énergie se renouvelle, des élans surprenants nous sont possibles. C'est le temps des choix difficiles, c'est la porte ouverte aux surprises agréables, aux bouleversements fascinants.C'est le temps perdu qu'il faut reprendre.

Cinquante ans ouvrent sur un début de sagesse. Le temps n'a plus la même dimension. Les choix se précisent davantage. On n'a plus de temps à perdre. Notre pas, plus court plus lent, se fait plus précis.

Ainsi se continue la vie...

Mais ça c'était pour nos années. Que sont les années des autres? Car vous savez sûrement, qu'en certaines régions du globe, et souvent même chez nous, beaucoup d'enfants ne se rendent même pas à dix ans. Que d'autres sont maltraités, violentés, violés!!Que des adolescents et des jeunes de vingt ans portent le fusil au lieu de porter comme nous le sac d'école de sa petite amie...

Qu'à vingt-cing ans c'est déjà leur mitan de la vie!! L'injustice, la dictature, le terrosisme, le pouvoir, les religions, la manipulation, la maladie et la pauvreté sont parmi les plaies maudites qui rongent leur vie. Eux n'ont pas le temps de penser leur vie, il leur en manque pour panser leurs plaies.

Vous savez également, pour l'avoir vécu un moment ou l'autre dans votre vie, qu'un être cher peut partir brusquement sans demander son reste, qu'un autre nous laisse des suites d'une longue maladie et, qu'enfin, d'autres choisissent volontairement d'arrêter tout ça, par désespoir, incompréhension, déception et mal existentiel.

Nous savons tous qu'il y a, tout près de nous, des gens qui souffrent physiquement, psychologiquement et socialement. Mais nous souffrons tous, nous les bien portants, d'un mal infiniment plus grand que toutes les souffrances des autres. Il s'agit d'un mal si sournois, si facilement justifiable qu'on le laisse entrer en nous, on le laisse s'installer, on le laisse nous envahir, nous posséder, car ce mal porte avec lui toutes les raisons pour nous donner bonne conscience. Vous l'aurez deviné, il s'agit de l'indifférence.

C'est ça la vie me direz-vous. Est-ce votre indifférence qui parle? Pourquoi abdique-t-on si facilement à ce que l'on croit être les règles du jeu de la vie?
Ne pouvons-nous pas réévaluer notre attitude à-propos de ces règles?
L'instant présent est infiniment bref. Ne restons pas indifférents à la vie.











_________________
Revenir en haut Aller en bas
https://oliviers.forumactif.org
provence administrateur
Admin
provence administrateur


Messages : 146
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 83
Localisation : nyons en provence

la forêt de Brocéliande en Bretagne Empty
MessageSujet: joli conte de noêl   la forêt de Brocéliande en Bretagne Icon_minitime1Lun 5 Mai - 10:20

conte de noel des collines

La veillée de noel approche,et profitant d'un moment de repos avant l'arrivée des enfants je regarde ma crèche provencale.Les petits santons ont retrouvé le décor des collines et ,toute seulette dans un désert de garrigue miniature ,une petite maison d'argile santonifiée par un artiste anonyme,est là avec ses cabinets "legendaires".Découverte dans une petite boutique du Castellet,sur son socle est écrit,"La Bastide neuve ,Pagnol,1903.

Détournant mon regard,je contemple ce ciel de Noel tout constellé d'étoiles,quand mes yeux sont attirés par un groupe d'étoiles plus brillantes que les autres,elles se tortillent ,s'agitent comme pour attirer mon attention.
Intrigués mon mari et moi, sortons dans le jardin ,bien emmitouflés dans nos manteaux
Elles sont là au dessus du chemin qui conduit dans les champs.
Nous décidons alors de les suivre.
L'air est froid,mais pas un souffle de vent n'agite les rameaux d'oliviers et le ciel est couleur du velours bleu sombre.
Nous marchions depuis je ne sais combien de temps ,lorsque soudain une barriere sombre se dessine à l'horizon.
Nos étoiles toujours là ,viennent éclairer son sommet,je pousse un cri,mais je reconnais cette tour qui monte dans le ciel c'est "Garlaban"!
Les étoiles nous avaient conduits dans les collines.
Sur l'esplanade des pins des silhouettes s'agitaient,et je les reconnu,c'étaient tous mes amis du forum, eux aussi avaient suivi les étoiles.
Soudain,des voix semblant venir du puits de Raimu,nous forcèrent à grimper sur le petit talus et devant nous,deux hommes assis dans l'herbe prenaient un repas imaginaire. Ils parlaient fort et agitaient leurs mains ,il était question de baguette,de montre et de source.
Nos étoiles eclairaient maintenant le chemin sablonneux qui s'ouvrait devant nous.
En silence et tout étonnés,nous avançons,quand l'ombre massive et haute d'un grand cyprés se dresse à quelques mètres.C'est le beau cyprés de Massacan.Par une fenetre éclairée nous voyons un paysan, aux cheveux roux ,soulever les mallons de sa cheminée ,il parle tout seul et rit tout fort;vient-il de découvrir un trésor?
Emportés par un souffle leger nous atteignons rapidement le col d'Aubignane.A notre grande surprise la ruine de la maison de Panturle est éclairée.

Nous devons allés voir au plus prés,et pour se faire nous descendons dans le vallon de Marcellin.Dans la ferme d'Angèle ,sur une grande table le couvert est mis ,assis autour ,la mère ,le père ,un petit enfant sur ses genoux,et derrière lui une jeune femme la main posée sur son épaule,regarde l'enfant.A l'autre bout de la table,un homme les observe ,tel Le Ravi de la Crèche.Craignant de troubler cette si belle scène nous passons sans faire de bruit.

Le chemin est dur pour monter aux Barres,mais arrivés devant la maison de Panturle nous entendons chanter une jeune femme,c'est un chant du bonheur retrouvé.
Soudain un vacarme assourdissant nous fait sursauter.C'est une cloche qui sonne ,celà parrait venir de la pointe des barres.
Nous avancons de quelques pas et là,l'imposante masse de l'eglise d'aubignane se dresse devant nous.
c'est minuit et c'est Noel,alors tout émus nous venons de comprendre que nous vivions un Noel pas comme les autres.
Mais il nous faut redescendre et rejoindre La Treille.

les premières maisons sont en vue ,une ,attire notre regard ,ses fenetres sont toutes éclairées et un beau Noel s'y prépare.Une belle jeune femme découvre la table des treize desserts devant les yeux émerveillés de trois petits garçons,tandis que le père les regarde tout ému.Mon Dieu pensons nous que ces gens sont heureux,pourvu que ce bonheur dure longtemps.

Le village n'est plus trés loin et sur notre droite, une grande maison nous interpelle,sur le coté une fenetre au premier étage laisse echapper de la lumière.
A la faveur d'un petit tertre nous pouvons voir ce qui se passe à l'intérieur.
C'est un poete ,un écrivain!
Penché sur son bureau il écrit sur un cahier d'écolier,il lève la tete et sourit,il ne peut qu'écrire des choses magnifiques ,peut-etre ses souvenirs d'enfance.

Nous traversons le village et suivons la rue qui descend fortement,le jour commence à se lever. Nos étoiles palissent peu à peu.Nous arrivons à mi pente quand, Soudain nous les voyons descendre dans le ciel et furtivement disparaitre à tout jamais derrière un portail en fer forgé
Je sens sur mon épaule une main qui me secoue doucement,c'est mon mari qui me ramène à la réalité.
Je révais que j'étais dans les collines lui dis-je.
"Attends plutot le 18 avril ,les jours seront plus beau.
Mais dans la petite Bastide Neuve de terre cuite une petite lumière est toujours allumée.Pour nous tous ,amis de ce forum elle brille pour toujours.
Revenir en haut Aller en bas
https://oliviers.forumactif.org
provence administrateur
Admin
provence administrateur


Messages : 146
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 83
Localisation : nyons en provence

la forêt de Brocéliande en Bretagne Empty
MessageSujet: contes et légendes des Comores   la forêt de Brocéliande en Bretagne Icon_minitime1Lun 5 Mai - 10:22

YMIR, LE GEANT DES GLACES

A l’aube du temps, l’espace n’était qu’un abîme sans fond, stérile et désert, limité au nord par le pays des glaces et au sud par le pays du feu. Du premier, monde de nuées et de ténèbres, coulaient douze fleuves de glace. Au coeur du pays de feu naissaient au contraire des rivières d’eau chaude qui se couvraient de givre à l’approche des régions froides avant de se figer, prisonnières de l’immensité glacée. Ainsi, l’Abîme originel fut il comblé peu à peu par des masses d’eau solidifiée par le froid.

Sur cette banquise désolée, le vent du sud se mit à souffler, un vent tiède qui réchauffa la surface gelée. La glace commença à fondre. Une première goutte d’eau se forma, suivie d’une deuxième , puis de beaucoup d’autres, et le miracle se produisit: animées d’un souffle mystérieux, les gouttelettes se rassemblèrent pour former le corps d’un géant, Ymir. Par quel prodige eut-il chaud dans cet univers glacial ? Nul ne le sait, mais il se mit à transpirer, et de sa sueur naquirent deux autres géants, un homme et une femme. Tandis qu’ils s’éveillaient lentement à la vie, de nouvelles gouttes d’eau ruisselèrent à la surface des blocs de glace et un quatrième être vivant apparut, la vache Audumla. De ses pis gonflés coulaient quatre ruisseaux de lait, auxquels se nourrirent Ymir et ses descendants, les géants. La vache Audumla en léchant les blocs de glace qui l’entouraient découvrit un cinquième être vivant: Buri qui épousa bien vite la géante. De leur union naquirent les premiers dieux du monde: Odin, Vili et Vé.

Entre les géants et les dieux, ce fut la guerre, violente, impitoyable. Les géants y trouvèrent la mort, mais l’un d’eux réussit à prendre la fuite avec sa femme vers les régions les plus désolées du pays de givre où ils perpétuèrent leur race. Inerte, le corps d’Ymir gisait sur le sol, recouvrant de sa masse gigantesque l’amas chaotique des blocs de glace. Les dieux étaient bien content de demeurer seuls maîtres de l’univers. Mais quel univers ! En regardant le paysage triste, morne et glacial qui les entouraient, ils décidèrent de le transformer et de créer un nouveau monde. Ils utilisèrent le corps de leur ancien ennemi le géant Ymir pour façonner une lourde masse sans vie qu’ils lâchèrent dans l’ether: Le Plan Matériel.

Du corps du géant naquirent les montagnes, les mers, les rivières et les lacs. Ses cheveux prirent racines et devinrent des arbres puis des forets. Posant ensuite le crâne d’Ymir sur quatre piliers, les dieux en firent la voûte céleste. Ils la décorèrent de milliers d’étincelles qu’ils trouvèrent au pays de feu et la plus grosse flammèche devint le soleil. Il mirent de l’ordre dans leur création en réglant la succession des saisons, des jours et des nuits.

Fort content de leur travail, ils s’accordèrent un peu d’amusement et de distraction. Ils édifièrent un merveilleux palais céleste, plus vaste qu’une ville où ils organisèrent des fêtes somptueuses qui rassemblaient un grand nombre de dieux et de déesses. De temps en temps, ils descendaient sur le Plan Matériel en empruntant les arc en ciel qui leur servaient de ponts.

Longtemps, la surface de la terre ne fut habitée que par les nains, race de petits êtres pétris dans la chair du géant Ymir. Ils creusaient des galeries et ils vivaient sans voir le soleil, forgeant sans cesse les matériaux qu’ils trouvaient. Un jour, alors qu’ils se promenaient le long d’une plage du Plan Matériel, Odin, Hoener et Lodur trouvèrent deux troncs d’arbres secs.
Odin proposa de leur donner la vie et leur fit dont du souffle vital, Hoener leur fit cadeau de l’âme et de la raison et Lodur les réchauffa et les peignit aux couleurs de la vie.
Les troncs s’animèrent, changèrent d’aspect et devinrent le premier couple d’êtres humain




"Contes et légendes des Comores"




Autrefois, dans un petit village, vivait une petite femme vieille et sans âge. Nul ne se souvenait du moment de sa naissance, ni même de son enfance. Elle avait toujours été là, disait-on, et certains allaient jusqu'à prétendre qu'elle était plus âgée que les pierres et les arbres!
Dans ce village là, le soleil était l'ami des habitants. Tous les jours, il s'arrêtait pour discuter avec les uns et les autres.
Un matin, la petite vieille femme partit aux champs, par ce qu'elle avait encore la force d'un zébu. Mais à la nuit tombante, elle ne regagna pas sa case. Tous les villageois, inquiets, la cherchèrent longuement et partout. En vain! Trois jours et trois nuits passèrent et la vieille petite femme resta introuvable. Certains avancérent qu'elle avait du être mangée par des djinns malfaiteurs, d'autres soutenaient l'hypothèse que les crocodiles en avaient certainement fait un festin, somme toute bien maigre!
Le soleil, qui parcourait le monde, la chercha à son tour. Il demanda des nouvelles aux oiseaux, à la lune, aux étoiles...Mais personne ne l'avait vu!
Les hommes, résignés, firent donc la prière de l'absente, et la vie reprit son cours.
Mais voilà qu'un jour, à l'aube, un homme courut dans le village en hurlant:
"Elle est revenue! Elle est revenue!"
Tous les villageois se réveillèrent en sursaut et trouvèrent la petite vieille femme, tranquillement assise sur un rocher, à l'entrée du village.
Le maître du tambour fit résonner son tam-tam et toute la population dansa et chanta.
"Où étais-tu ? lui demanda le chef du village
Alors, celle-ci raconta :
"- Je reviens d'un pays lointain, un pays de lumière.
- Comment s'appelle donc ce pays là ?
- Allahalélé, répondit-elle. A Allahalélé, le patriarche s'appelle Gombé et il m'a fait don de sa plus grande richesse!
La revenante montra une petite marmite en terre.
- Voyez vous, dit-elle, avant de l'ouvrir, il me faut dire le nom du pays des lumières, et en retour, vous devez prononcez celui du patriarche Gombé. Tel est le pacte que j'ai scéllé avec les autorités de Allahalélé. Si je ne le respecte pas, je deviendrai muette, et si vous ne dites pas "Gombé", vous deviendrez sourds! Mon pacte est aussi le vôtre!"
Les villageois, curieux de savoir ce que pouvait contenir cette petite marmite en terre, acceptèrent le pacte.
Alors la vieille petite femme lança :
-Allahalélé!
Et le villageois répondirent en choeur
- Gombé!
la vieille petite femme souleva le couvercle, et soudain, une très belle mélodie s'éleva, et de merveilleuses histoires commençérent à sortir de la petite marmite en terre.Tout le monde était subjugé et ravi. Aucun ne songea à manger, tellement les histoires étaient envoûtantes.
le lendemain, le soleil fit son entrée dans le village et trouva tous les villageois assis autour de la petite marmite en terre. Il les salua, mais personne ne leva le regard ni ne lui adressa la parole. Tous étaient captivé par les histoires. Tantôt ils riaient, tantôt ils pleuraient. Le soleil déçu, continua son chemin.
Le troisième jour, le soleil passa et salua les villageois, qui ne lui prêtèrent pas la moindre attention.
Le quatrième jour, le soleil ne passa pas par le village, mais ses habitants s'en moquèrent; eux, ils avaient la petite marmite en terre qui les distrayaient et les rendait heureux!
Une semaine s'écoula avant que les villageois ne se rendent enfin compte que la présence du soleil leur était indispensable. Mais quand ils le prièrent de revenir, celui-ci répondit :
- Vous n'avez pas besoin de moi, vous avez la petite marmite en terre!
- Reviens, ami soleil, reviens!
Mais le soleil se laissa longtemps désiré. Finalement, il proposa :
-Je suis d'accord pour revenir, mais je ne veux plus jamais voir vtre petite marmite en terre!
Les villageois acquiescèrent...et convinrent entre eux de ne sortir écouter les histoires de la marmite, que la nuit, en l'absence de l'astre de lumière!

Voilà pourquoi, pendant si longtemps, on ne racontait jamais d'histoire en présence du soleil, mais le soir à la veillée!
Revenir en haut Aller en bas
https://oliviers.forumactif.org
provence administrateur
Admin
provence administrateur


Messages : 146
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 83
Localisation : nyons en provence

la forêt de Brocéliande en Bretagne Empty
MessageSujet: Marthe Robin les stigmates   la forêt de Brocéliande en Bretagne Icon_minitime1Lun 5 Mai - 10:26

Les stigmates  Marthe Robin   https://www.youtube.com/watch?v=YCoQwVWuF2
 

Un autre phénomène est celui des stigmates. Les stigmatisés, généralement des femmes, ayant une foi religieuse importante, sont des individus prétendant "revivre la Passion" du Christ. En d'autres termes, se manifestent sur leur corps les mêmes blessures que ceux ayant subi Jésus crucifié.

Tout comme pour la plupart des phénomènes dits "paranormaux", se différencient les impostures des cas réels. Nombreux ont donc été ceux ayant été pris à utiliser des capsules contenant du sang, qu'ils écrasent dans leur main pour donner l'impression d'une plaie sanglante. Mais d'autres cas se sont révélés réels.



Et de nouveau, je propose comme théorie explicative une manifestation rare de l'hystérie, poussée ici, pourrais-je dire, à son paroxysme.

L'hystérie n'est pas une étiquette que j'ai l'intention de mettre sur toutes les manifestations, rassurez-vous ! Mais elle est de nouveau, à mon sens, à l'œuvre dans ce phénomène particulier.

En fait, il s'agirait presque de la manifestation la moins "paranormale" qui soit. Rien de "surnaturel" n'intervient ici. Pas de Dieu, pas d'extra-terrestres, contrairement à ce qui est souvent avancé gratuitement, sans preuves. Dans ma version des faits, il y a comme bagage toute la psychopathologie (ce n'est pas rien !).



J'ai rapproché, dans la partie précédente, la forme que prend la soi-disante possession, aux crises d'hystéries, accompagnée d'ESP.

Ici, c'est une autre dimension de l'hystérie qui m'intéresse : l'influence de l'esprit sur le corps.



Déjà à la fin du XIXème siècle, Charcot, à la Salpetrière, rendait, par simple suggestion, aveugle certaines patientes.

Nombreuses sont les personnes ne voyant pas, ne pouvant se servir de certains de leur membres (pieds, mains...), paralysés, et dont l'analyse médicale ne révèle aucune lésion, aucun handicap. Il s'agit alors d'hystériques.

Cela ne veut pas dire qu'ils ne souffrent pas réellement, qu'ils font semblant de ne pas voir, ou de ne pas pouvoir utiliser leurs membres ! Ils sont réellement handicapés, mais la cause n'est pas physique, sinon psychique.

L'explication que fournit la psychanalyse, brièvement, pour ne pas ennuyer les profanes, et à laquelle j'adhère, est la suivante : ces individus ont subi un traumatisme psychique, généralement durant l'enfance, dont la représentation a été refoulée dans l'inconscience. L'affect, qui l'accompagne, revient, de manière à détourner la prise de conscience, en investissant le corps. Voilà pour le petit cours de psychanalyse.



Mais revenons à nos stigmatisés. Les stigmates s'expliquent donc par l'auto-suggestion, qui est ici, bien entendu, particulièrement forte. Si certains, de par leur stress, arrivent à se perforer l'estomac (c'est-à-dire à avoir des ulcères), d'autres arrivent à se "perforer" des parties externes du corps, provoquant les blessures observables et les saignements qui s'en suivent. La procédure est la même dans le sens inverse, une autre particularité de ces stigmatisés étant la disparition sans cicatrices de ces blessures.

De même, les transes qui les accompagnent, ainsi que les propos tenus vont dans le sens de l'hystérie.
Revenir en haut Aller en bas
https://oliviers.forumactif.org
provence administrateur
Admin
provence administrateur


Messages : 146
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 83
Localisation : nyons en provence

la forêt de Brocéliande en Bretagne Empty
MessageSujet: jolis contes   la forêt de Brocéliande en Bretagne Icon_minitime1Sam 10 Mai - 16:39

la forêt de Brocéliande en Bretagne 389054dfee4d29

Conte des étoiles de mer
Il était une fois un sage très érudit qui avait coutume d'écrire au bord de l'océan et de consacrer de longues heures de marche le long de la mer à de profondes réflexions et méditations.
Un jour qu'il marchait près de la mer, il vit au loin une forme humaine qui avait l'air de danser. En se rapprochant, il constata que la forme humaine ne dansait pas. Elle se penchait, ramassait quelque chose et courait le jeter dans l'océan.
À portée de voix, il interpella ce qui s'avérait être un jeune homme :
Que faites vous ?
Et le jeune homme de répondre :
Je remets des étoiles de mer dans l'océan. Comme elles ont manqué la marée descendante, elles mourront si je ne les remets pas à la mer.
Notre sage fit observer gentiment au jeune homme qu'il y avait des kilomètres de plage et que son action n'aurait aucune influence significative sur le destin de toutes ces étoiles de mer.
Après avoir écouté avec respect, le jeune homme se pencha de nouveau, saisit une étoile de mer et alla la lancer dans la mer. En revenant, il déclara à notre sage : Pour celle que je viens de lancer ça change tout.
Le jeune homme avait fait un choix. Au lieu de rester observateur du monde , il avait choisi d'en être un acteur et de changer les choses.
Le lendemain, après avoir été tourmenté par les remarques du jeune homme, le sage se leva, retrouva le jeune homme et consacra le reste de la journée à remettre des étoiles de mer dans l'océan.
*************
Nous devons nous aussi trouver nos étoiles de mer et les rendre à l'océan avec sagesse et habileté,
Une vision sans action demeure un rêve.
Une action sans vision est un passe-temps.
Une vision avec action peut changer le monde.

==
la forêt de Brocéliande en Bretagne Ce1a88ae

Le conte du petit dauphin en colère...

Il y a aussi l'habileté incroyable de celui qui veut apparaître comme démuni pour mettre en dépendance les personnes les plus significatives de son entourage.

Il était une fois un petit dauphin en colère. Il avait vraiment beaucoup de colère en lui, ayant vécu une grande injustice tout au début de sa vie. Ce petit dauphin bougeait beaucoup, criait, mordait, ne voulait pas être apprivoisé par les autres dauphins. Il restait dans ses pensées et surtout, surtout il refusait de parler autrement que par des mouvements. Il comprenait beaucoup de choses mais ne voulait pas faire comme les autres.

Il faut d'abord vous dire qu'au début de sa vie, dans le ventre de sa maman dauphin, il n'était pas seul. Il y avait un autre dauphin avec lui, son frère jumeau. Et vous comprendrez qu'il n'avait pas eu toute la place qu'il aurait souhaitée. Au moment de la naissance, tout se présentait bien. C'était son frère qui était sorti le premier, mais lui, il s'était retourné, allongé aussitôt pour s'installer confortablement. Ah! Enfin le ventre de sa maman pour lui tout seul. Il aurait bien aimé rester là, au chaud, avec toute la place, tout le bon, tout le doux pour lui. Mais voilà, les docteurs dauphins qui étaient à l'extérieur, autour du ventre de la maman dauphin, furent très inquiets. Eux, ils pensaient que le temps était venu pour le deuxième dauphin de naître, de sortir à son tour. Alors, il décidèrent d'ouvrir le ventre de la maman pour aller chercher le petit dauphin qui s'était endormi et tardait à venir au monde.

Je vous le répète, lui il aurait aimé rester encore un peu, pas longtemps, quelques minutes, un heure peut-être, mais il aurait tellement aimé avoir "un temps de ventre rien qu'à lui"!

Ce jour-là, il n'avait pas été entendu. Après bien sûr, on avait dit qu'il était un jumeau, ou qu'il avait un frère jumeau, mais ce n'était pas cela qui l'intéressait.
Alors vous ne savez pas ce qu'il a fait? Eh bien, il s'est désintéressé du monde, il s'est fermé. Il s'est coupé de tout. Il en faut du courage pour faire cela. Car en se fermant, en ne parlant pas, en ne s'intéressant pas aux autres, en ne jouant pas comme eux, il vivait une sorte de vie à part. Tout le monde croyait qu'il était infirme, anormal.
Anormal, chez les dauphins, veut dire "pas comme les autres". On fit venir une fois de plus des médecins.
Un jour, comme il était tombé au fond de la mer, telle une pierre, et que sa tête avait tapé fort contre un rocher, on avait cru que c'était la raison de son infirmité. Et puis certains pensèrent qu'il était différent à cause de la naissance forcée.

Et savez-vous ce qui se passa? Eh bien, ce petit bébé dauphin qui n'avait pas pu avoir le ventre de sa maman pour lui tout seul tenta à sa façon d'avoir sa mère rien que pour lui pendant près de huit ans de sa vie. On l'étiqueta comme handicapé, inadapté à la vie sociale. Moi je pense que ce petit dauphin est différent, je dirais qu c'est un dauphin exceptionnel dans le sens où il est unique. Sa maman arrêta de travailler, de s'occuper d'elle, de son mari et de son autre enfant pour ne prendre soin que de lui. Elle l'accompagna presque partout, le petit contre elle.

Ce petit dauphin en colère avait réussi à capter non seulement l'attention et les soins de sa maman, mais aussi l'attention de son papa, de son frère, bref de beaucoup de monde. Il était comme une sorte de petit roi qui maltraitait un peu la réalité qui l'entourait en imposant un rythme de vie et une façon d'être à tout son entourage.

Vous allez me dire que j'exagère. Peut-être un peu, juste pour mettre en évidence la part aveugle d'une relation! Je ne dis pas que la vie était facile pour lui, je dis qu'il était arrivé à mettre beaucoup, beaucoup de monde à son service. Il faisait en quelque sorte tourner le monde autour de son nombril de dauphin.

Ne croyez pas que je pense qu'il soit heureux de cette situation. Oh non, pas du tout! Il y a beaucoup d'angoisse et d'inquiétude en lui. Peut-être qu'en le différenciant de son infirmité, les dauphins qui l'entourent pourraient lui montrer leur propre handicap. Peut-être qu'un jour sa maman lui présentera un objet qu'elle pourrait porter toujours sur elle, en lui disant : "Je suis très handicapée par ton infirmité, je suis démunie. Il faut que j'arrête de te laisser croire que je peux tout pour toi. Je peux beaucoup mais pas tout!"

Ce petit conte ne propose pas de solution, il tente simplement de dire ce que j'ai entendu de l'infirmité du petit dauphin et du handicap de sa maman et de son entourage.

Tiré du livre Contes à aimer, contes à s'aimer
de Jacques Salomé
Revenir en haut Aller en bas
https://oliviers.forumactif.org
Contenu sponsorisé





la forêt de Brocéliande en Bretagne Empty
MessageSujet: Re: la forêt de Brocéliande en Bretagne   la forêt de Brocéliande en Bretagne Icon_minitime1

Revenir en haut Aller en bas
 
la forêt de Brocéliande en Bretagne
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
la Drôme Provençale :: légendes et contes-
Sauter vers: